Nous savons tous, qu’un jour nous mourrons ! L’inconnue est : quand et comment ?
Lorsque nous sommes en bonne santé, nous ne pensons que très rarement à la mort. Mais lorsque le cancer ou toute autre pathologie lourde frappe à notre porte, la mort et les peurs qui s’y attachent deviennent une réalité quasi quotidienne.
Savoir que notre corps peut à tout moment nous lâcher et que nous pouvons potentiellement mourir demain est une réalité difficile à supporter. Vivre la maladie nous pousse à ressentir constamment le poids de l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Ce poids est omniprésent et affreusement lourd.
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ToggleUn sentiment d’insécurité permanent
Le sociologue Philippe Bataille a recueilli ce témoignage poignant d’une femme atteinte d’un cancer :
« Mon médecin me dit parfois, et il n’y a pas que lui, que de toute manière je peux me faire renverser par une voiture et mourir demain sur un trottoir. Ce qui est vrai, ça arrive. Le problème quand on a un cancer comme moi, c’est qu’on est plus sur le trottoir. Je suis au milieu de la route et je vois la voiture qui va me renverser me foncer dessus. Ça fait tout de même une différence. »
Lire ce témoignage m’a bouleversé, il met des mots sur ce que beaucoup de patients ressentent ! Lorsque j’étais malade, ce sentiment d’être constamment en danger, ce sentiment d’insécurité était une réelle souffrance. La peur de mourir me taraudait jour et nuit.
J’essayais constamment de chasser ces pensées de mon esprit mais elles revenaient inlassablement. Cette peur quotidienne devenait invivable, et j’ai petit à petit dû apprendre et comprendre d’où elle venait pour tenter de m’en libérer.
J’ai commencé à me poser des questions : Quel est le message caché derrière cette peur ? Pourquoi suis-je à ce point terrorisée ? Comment faire pour être en paix avec l’idée de la mort ? Comment accueillir sereinement la mort ?
Je vous l’accorde, de prime abord, les réponses à ces questions semblent introuvables voire peut-être même un peu « perchées » ou encore complètement loufoques… Et pourtant…
En chemin…
En travaillant sur mes émotions, sur mes croyances, sur mes peurs, j’ai petit à petit découvert cette face cachée de moi-même. Cette petite partie de nous qui ne se montre que très rarement d’elle-même.
Pour la découvrir, nous devons emprunter un chemin qui peut sembler périlleux et difficilement accessible : celui de notre intériorité, celui qui nous guide vers notre cœur, votre notre essence profonde… Les réponses à ces questions se trouvent sur ce chemin.
Aujourd’hui, je suis convaincue qu’apprendre à écouter notre cœur et notre âme est une des clés de la guérison. Notre corps est le messager de notre âme. Il envoie constamment des signaux. Il est d’ailleurs essentiel de prendre le temps de décoder ces signaux et de se mettre à l’écoute de notre âme.
En langue des Oiseaux, la maladie se lit et s’entend : « l’Âme a dit ». Notre santé physique serait en fait le reflet de notre santé psychique. Ne dit-on pas : « En avoir plein le dos ? » ou encore « Je ne digère pas ce que je viens d’apprendre ? ». Par ses maux, notre corps nous invite à nous écouter.
Aujourd’hui, je vois la vie différemment et la mort ne me fait plus peur. Je me sens en paix. J’ose même dire que grâce à mon cancer, j’ai ouvert les yeux et découvert qui j’étais vraiment.
Vous aussi, prenez le temps d’accueillir et d’apprivoiser vos émotions. Prenez le temps de vous poser et de vous écouter. Vous ouvrirez ainsi cette petite porte qui mène sur le chemin de votre intériorité.
Faire connaissance avec cette partie de nous peut avoir un côté effrayant. Aller explorer nos peurs n’est pas simple. Dans cette découverte, saisir une main tendue, se sentir soutenu sur ce chemin aide à être plus serein et plus en confiance.
C’est cette main et ce soutien que je vous offre lors de mes accompagnements.
Vous avez les réponses à vos questions, elles sont en vous… Osez aller à votre rencontre !
A bientôt,